Cependant, cette même faiblesse pourrait l'empêcher de faire accepter à sa population un accord jugé inacceptable.
Affaibli par un scandale de corruption, Zelensky fait face au dilemme du plan de paix
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se trouve dans une position particulièrement délicate, pressé par l'administration Trump d'accepter un plan de paix tout en étant fragilisé sur le plan intérieur par un vaste scandale de corruption. Cette situation le place face à un choix crucial pour l'avenir de son pays. Un scandale de corruption de grande ampleur, surnommé "Mindichgate", a éclaté, impliquant des pots-de-vin présumés de 100 millions de dollars dans le secteur de l'énergie et éclaboussant l'entourage proche du président, notamment son chef de cabinet Andriy Yermak et son ancien partenaire commercial Tymur Mindich. Bien qu'il n'y ait aucune preuve de l'implication personnelle de Zelensky, cette affaire a "gravement érodé la confiance" en lui, le transformant en un "lame duck" (président en fin de mandat affaibli) sur la scène nationale, selon un analyste de l'Atlantic Council. Des sondages non publiés montreraient une chute de 40% de son soutien. C'est dans ce contexte de vulnérabilité que la proposition de paix américaine est arrivée, plaçant Zelensky face à ce qu'il a lui-même qualifié de "choix très difficile : soit la perte de notre dignité, soit le risque de perdre un partenaire clé". Conscient de la pression, il a d'abord repoussé le plan initial, assurant qu'il ne "trahirait pas" son pays et qu'il proposerait des "alternatives" à Washington. Les responsables américains estiment que la faiblesse de Zelensky sur le plan intérieur le rend plus susceptible d'accepter leurs conditions.



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