Le plan initial en 28 points, présenté par l'administration du président Donald Trump, a été perçu comme un choc par les alliés européens et ukrainiens.
Il aurait imposé à l'Ukraine d'importantes concessions territoriales, notamment la cession du Donbass et la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, tout en limitant la taille de son armée à 600 000 hommes et en lui interdisant toute adhésion future à l'OTAN.
Face à ce que beaucoup ont qualifié de « capitulation », les dirigeants européens ont rapidement organisé des pourparlers.
Une réunion cruciale s'est tenue à Genève, réunissant des représentants américains, ukrainiens et, pour la première fois, européens (France, Allemagne, Royaume-Uni et UE).
Ces discussions ont abouti à l'élaboration d'un « cadre de paix actualisé et affiné » en 19 points, expurgé des conditions les plus controversées.
Le Kremlin a réagi en qualifiant la contre-proposition européenne de « non constructive », tout en jugeant le plan américain original « tout à fait acceptable ». Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le plan américain pouvait « servir de base à de futurs accords », mais a insisté sur la reconnaissance du Donbass et de la Crimée comme territoires russes. Le président français Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'y avait « clairement pas de volonté russe d’avoir un cessez-le-feu » et que toute paix ne devait pas être une « capitulation ».
Les tractations se poursuivent, avec une délégation ukrainienne attendue aux États-Unis pour finaliser les discussions.












