Ces bombardements ont causé de nombreuses victimes civiles et d'importantes coupures d'électricité, coïncidant avec une période de turbulences politiques à Kiev. Dans la nuit de vendredi à samedi, une attaque d'envergure a frappé Kiev et sa région, faisant, selon le président Zelensky, trois morts et « des dizaines » de blessés.
Les autorités locales avaient précédemment fait état d'un bilan d'au moins un mort et onze blessés.
Ces frappes, qualifiées d'« attaque terroriste » par les autorités ukrainiennes, ont visé des infrastructures civiles et énergétiques, privant environ 600 000 personnes d'électricité. D'autres régions, comme Zaporijjia, Dnipro, Odessa, Kharkiv et Tchernihiv, ont également été ciblées par des vagues de missiles et de drones. Au total, la Russie aurait utilisé 22 missiles de différents types et plus de 460 drones lors de ces attaques. Ces bombardements interviennent dans un contexte tendu, quelques heures seulement après le limogeage du chef de cabinet de Zelensky, Andriï Iermak, et en pleines discussions diplomatiques sur un plan de paix. En parallèle, l'Ukraine a mené des frappes de drones en représailles sur les régions russes de Rostov et de Krasnodar, y causant également des morts et des blessés.












