Cette rencontre, la deuxième depuis l'invasion de l'Ukraine, a mis en évidence les divisions au sein de l'UE concernant la politique à adopter vis-à-vis de la Russie. L'objectif affiché du déplacement était de sécuriser les livraisons de pétrole et de gaz pour la Hongrie et de discuter des perspectives de paix en Ukraine. Lors de leur entretien, Viktor Orbán a proposé que Budapest accueille un sommet entre la Russie et les États-Unis pour négocier un plan de paix, une suggestion que Vladimir Poutine a attribuée à Donald Trump.
La réaction des partenaires européens a été vive.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que le dirigeant hongrois s'était rendu au Kremlin « sans mandat européen », tandis que le Premier ministre slovène Robert Golob a exprimé l'espoir que cette visite « ne cause pas de dommages majeurs ».
Cette démarche solitaire de Viktor Orbán est perçue comme une nouvelle tentative de saper l'unité européenne face à l'agression russe.
Elle s'inscrit dans une ligne politique où la Hongrie a déjà bloqué des sanctions de l'UE contre la Russie et critiqué le soutien financier et militaire à l'Ukraine.












