Face à cette escalade, le ton monte dans les capitales européennes.

La ministre lettone des Affaires étrangères, Baiba Braže, a appelé à une « réponse proactive », affirmant que « ce n'est pas le discours qui envoie un signal, c'est l'action ».

L'Italie a dévoilé un plan de riposte de 125 pages suggérant la création d'une force cybernétique de 1 500 personnes. Les options envisagées incluent des opérations cybernétiques offensives conjointes contre la Russie, une attribution plus rapide des attaques à Moscou et l'organisation d'exercices militaires inopinés de l'OTAN. L'objectif est de dissuader la Russie sans pour autant franchir des lignes rouges qui pourraient mener à une guerre ouverte.