Lors d'une réunion virtuelle de la coalition, qui regroupe 33 pays, le président français Emmanuel Macron a annoncé la création d'une nouvelle "task-force" conjointe, dirigée par la France et le Royaume-Uni et incluant les États-Unis et la Turquie.
Son objectif est de "finaliser très précisément les contributions de chaque pays" pour présenter des "garanties de sécurité finalisées" à l'Ukraine.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a confirmé que son pays était "toujours prêt à mettre des troupes au sol" pour sécuriser la paix.
Emmanuel Macron a évoqué une présence militaire "loin de la ligne de front", dans des "positions de repli à Kiev ou à Odessa", ainsi qu'une "force de réassurance aérienne" basée dans les pays voisins. Ces discussions visent à concrétiser les promesses de soutien à long terme et à montrer à la Russie qu'une force multinationale pourrait garantir la souveraineté de l'Ukraine après un cessez-le-feu. La participation du secrétaire d'État américain Marco Rubio à l'appel a été interprétée comme un signe positif de l'adhésion de Washington à cette initiative. Cependant, des questions majeures subsistent, notamment sur la crédibilité de ces garanties sans un engagement américain ferme et total. Des analystes soulignent le danger de déployer une force sans un soutien américain infaillible.
L'Allemagne, de son côté, s'est montrée plus réservée, estimant que sa brigade stationnée en Lituanie constituait déjà une contribution suffisante à la sécurité régionale.












