Valérie Urbain, directrice générale d'Euroclear, a également mis en garde contre les dangers d'une telle mesure, affirmant qu'elle pourrait déstabiliser les marchés financiers mondiaux et nuire à l'attractivité du marché européen.

Elle a suggéré que ces fonds seraient plus utiles comme "monnaie d'échange pour parvenir à la paix". Pour tenter de rassurer Bruxelles, la Commission a proposé un montage juridique s'appuyant sur l'article 122 du traité de l'UE, qui permettrait de prolonger les sanctions contre la Russie à la majorité qualifiée plutôt qu'à l'unanimité, contournant ainsi un éventuel veto hongrois qui pourrait entraîner la mainlevée des sanctions et obliger la Belgique à restituer les fonds.

Malgré ces assurances, le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a déclaré avoir "le sentiment frustrant de ne pas avoir été entendu".