Surnommé le "cardinal vert", Andriy Yermak était considéré comme le deuxième homme le plus puissant d'Ukraine, jouant un rôle central dans toutes les décisions stratégiques et les négociations avec les alliés occidentaux. Son départ soudain fait suite à des perquisitions menées à son domicile par les agences nationales anti-corruption dans le cadre d'une enquête sur un complot présumé visant à détourner environ 100 millions de dollars du secteur énergétique ukrainien.

Bien qu'aucune charge n'ait encore été retenue contre lui, sa chute est un coup dur pour le président Zelensky.

La crise intervient au pire moment, alors que l'Ukraine est sous pression pour négocier le plan de paix américain et que ses forces armées sont en difficulté sur le front.

L'affaire a été commentée jusqu'à Washington, où le président Donald Trump a déclaré que ce scandale "n'aide pas" les pourparlers.

En Ukraine, l'opposition politique a saisi l'occasion pour réclamer la formation d'un gouvernement d'unité nationale, une demande qu'elle formule depuis le début de l'invasion.

Dans une déclaration rapportée par le New York Post, Yermak a clamé son innocence et annoncé son intention de rejoindre le front, se disant "dégoûté par la saleté" dirigée contre lui.