Face à une intense pression américaine pour parvenir à un accord de paix avec la Russie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a entrepris une tournée diplomatique en Europe, notamment à Paris et Dublin. Ces visites visaient à consolider le soutien européen et à affirmer que toute décision finale, en particulier sur les questions territoriales, relevait de la souveraineté de Kiev. Le déplacement de M. Zelensky s'est déroulé dans un contexte particulièrement délicat pour l'Ukraine, affaiblie sur le plan intérieur par le scandale de corruption ayant conduit à la démission de son bras droit, et sous la pression extérieure de l'administration Trump. À Paris, il a reçu un soutien appuyé de son homologue français, Emmanuel Macron.
Ce dernier a insisté sur le fait qu'il n'y avait "pas aujourd'hui un plan qui soit finalisé sur les questions des territoires" et que celles-ci ne pouvaient "être finalisées que par le président Zelensky".
De son côté, le président ukrainien a réitéré ses conditions pour une paix acceptable. Il a souligné qu'un accord devait inclure des garanties de sécurité claires pour protéger son pays d'une future agression, déclarant qu'il ne pouvait accepter un cessez-le-feu qui permettrait à la Russie de "revenir avec une troisième invasion".
Sa visite en Irlande a également été l'occasion de recevoir le soutien du Premier ministre Micheál Martin, qui a condamné fermement Vladimir Poutine.
Cette offensive diplomatique en Europe apparaît comme une stratégie visant à créer un contrepoids à l'influence américaine et à s'assurer que les intérêts de l'Ukraine restent au centre des négociations.
En résuméPar ses visites en Europe, Volodymyr Zelensky a cherché à construire un front commun avec ses alliés européens pour contrer la pression américaine et réaffirmer le rôle central de l'Ukraine dans la définition des termes de toute paix future.