Il a rencontré ses principaux alliés à Paris et à Londres pour coordonner une position commune et réaffirmer les lignes rouges de Kiev.

À Paris, il a reçu un soutien appuyé d'Emmanuel Macron, qui a insisté sur le fait que toute décision sur les territoires ne pouvait être finalisée que par le président Zelensky lui-même.

Cette rencontre visait à afficher une unité européenne avant la visite de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou.

Par la suite, Volodymyr Zelensky s'est rendu à Londres pour une réunion cruciale avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz. L'objectif était de faire le point sur « les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine ».

Cette activité diplomatique intense reflète la crainte européenne que l'Ukraine ne soit poussée à faire des concessions inacceptables. La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a exprimé cette inquiétude : « J'ai peur que toute la pression soit dirigée contre la victime... pour qu'elle fasse des concessions ».

Les dirigeants européens et ukrainiens ont également eu un appel avec Witkoff pour lui exposer leur vision avant son départ pour Moscou.

Ces sommets européens ont donc servi de contrepoids à la médiation américaine, cherchant à garantir que la souveraineté de l'Ukraine reste au centre de toute résolution de paix et que Kiev puisse négocier « en position de force ».