Il a déclaré : « Si nous sommes des alliés, nous devons agir comme des alliés. Et les alliés ne menacent pas d'interférer dans la vie démocratique ou les choix politiques internes de ces alliés. Ils les respectent ».

Cette nouvelle stratégie américaine est perçue à Bruxelles comme une rupture avec le multilatéralisme et un affaiblissement de l'ordre international fondé sur des règles. Un document de la Maison Blanche évoque même un risque d'« effacement civilisationnel » de l'Europe, une formulation qui a suscité une réplique sèche du ministre allemand des Affaires étrangères. Les tensions se manifestent également sur le plan réglementaire, Washington critiquant la législation européenne sur les services numériques (DSA) et l'amende infligée à la plateforme X. António Costa a défendu l'autonomie réglementaire de l'UE, affirmant que l'Europe n'accepterait pas que les États-Unis lui dictent sa vision de la liberté d'expression ou soutiennent des « partis patriotiques européens » au détriment des processus démocratiques souverains.