Ces garanties sont décrites par certains diplomates européens comme un « chèque en blanc » que leurs gouvernements hésitent à signer.

Pour apaiser les craintes belges, la Commission a élaboré une solution juridique visant à contourner un éventuel veto de la Hongrie sur le renouvellement des sanctions, ce qui débloquerait automatiquement les actifs.

Valérie Urbain, directrice générale d'Euroclear, a également exprimé ses réserves, suggérant qu'il serait « préférable d'utiliser cet argent pour des négociations de paix, plutôt que de mettre en place une structure juridique extrêmement complexe et risquée ». L'impasse actuelle met en lumière la difficulté pour l'UE de concilier le soutien urgent à l'Ukraine avec les risques financiers et juridiques considérables pour ses États membres.