Le gouvernement britannique a qualifié ces propos de « baratin du Kremlin » (« Kremlin claptrap »), les jugeant « aussi dangereux que faux ».

Une ancienne ambassadrice de France à Moscou a analysé ce discours comme une manœuvre visant à « intimider les Européens qui soutiennent l'Ukraine ». Ces menaces s'inscrivent dans une stratégie plus large du Kremlin qui consiste à dialoguer avec Washington tout en exerçant une pression maximale sur l'Europe, espérant ainsi créer des fissures au sein de l'alliance occidentale. En se présentant comme prêt à un conflit plus large, Poutine cherche à dissuader les Européens de renforcer leur soutien militaire à Kiev et de prendre des positions trop fermes dans les négociations.