En marge des pourparlers de paix, le président russe Vladimir Poutine a durci son discours envers l'Europe, déclarant que la Russie était « prête » à la guerre si les Européens la provoquaient. Cette rhétorique vise à intimider et à diviser les alliés de l'Ukraine, tout en rejetant sur eux la responsabilité de la poursuite du conflit. Peu avant sa rencontre avec les émissaires américains, Poutine a déclaré aux journalistes : « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant ». Il a également accusé les pays européens d'être « du côté de la guerre » et de vouloir « empêcher » les efforts américains de médiation. Cette posture belliqueuse a été perçue en Occident comme une tentative de chantage et de division.
Le gouvernement britannique a qualifié ces propos de « baratin du Kremlin » (« Kremlin claptrap »), les jugeant « aussi dangereux que faux ».
Une ancienne ambassadrice de France à Moscou a analysé ce discours comme une manœuvre visant à « intimider les Européens qui soutiennent l'Ukraine ». Ces menaces s'inscrivent dans une stratégie plus large du Kremlin qui consiste à dialoguer avec Washington tout en exerçant une pression maximale sur l'Europe, espérant ainsi créer des fissures au sein de l'alliance occidentale. En se présentant comme prêt à un conflit plus large, Poutine cherche à dissuader les Européens de renforcer leur soutien militaire à Kiev et de prendre des positions trop fermes dans les négociations.
En résuméLes menaces de Vladimir Poutine à l'encontre de l'Europe constituent une tactique d'intimidation visant à affaiblir le soutien à l'Ukraine et à diviser les alliés occidentaux, tout en positionnant la Russie comme une puissance incontournable dans les négociations de paix.