Le président Volodymyr Zelensky a clairement défini la position de l'Ukraine face aux propositions de paix, insistant sur l'obtention de garanties de sécurité solides. Kiev refuse tout cessez-le-feu qui laisserait à la Russie la possibilité de se réarmer pour lancer une nouvelle invasion. Lors d'une visite à Dublin, le président ukrainien a déclaré qu'il ne pouvait accepter aucune formule de cessez-le-feu américano-russe qui permettrait à la Russie de « revenir avec une troisième invasion ». Faisant référence à l'annexion de la Crimée en 2014 et à l'assaut de 2022, il a souligné : « Nous devons arrêter la guerre de manière à ce que dans un an, la Russie ne revienne pas avec une troisième invasion ».
Cette position a été réitérée à Paris aux côtés d'Emmanuel Macron.
Volodymyr Zelensky a affirmé que si le plan de paix américain s'était « amélioré », la « question territoriale est la plus difficile ». Il a rappelé que la constitution ukrainienne ne l'autorisait pas à céder des territoires. Pour Kiev, la paix doit être « vraiment durable » et inclure des garanties de sécurité claires de la part des États-Unis et des alliés européens. Cette exigence se heurte à la position de Washington, qui semble vouloir d'abord un accord de paix avant de discuter de garanties de sécurité. La fermeté de l'Ukraine sur ce point est un obstacle majeur dans les négociations, car elle conditionne toute concession à un engagement de sécurité à long terme que ses partenaires, notamment les États-Unis, semblent hésiter à fournir.
En résuméLa position ukrainienne est ferme : la paix ne doit pas être une simple pause dans le conflit, mais une solution durable et sécurisée qui préserve sa souveraineté et empêche toute agression future de la part de la Russie, une condition non négociable pour Kiev.