Ces derniers cherchent à peser sur des discussions menées en grande partie sans eux, qui pourraient redéfinir la sécurité du continent.
Au cœur de cette initiative diplomatique se trouvent les émissaires de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, qui ont multiplié les rencontres, s'entretenant avec Vladimir Poutine à Moscou puis avec les négociateurs ukrainiens, dont Roustem Oumerov, en Floride.
Washington exerce une pression notable sur Kiev pour accepter "vite" son plan de paix, que le président Zelensky devait recevoir le 8 décembre. Ce plan, qui prévoirait l'abandon de certains territoires ukrainiens, place le gouvernement de Kiev dans une position extrêmement difficile.
Un négociateur ukrainien, Oleksandr Bevz, a toutefois fait état d'"avancées substantielles", suggérant que les discussions ne sont pas au point mort.
Cependant, cette médiation américaine met en évidence la marginalisation des Européens, qualifiés d'"alliés ignorés et humiliés".
Ils tentent de s'organiser pour faire valoir leurs intérêts, notamment lors d'une réunion à Londres, mais peinent à trouver leur place dans un dialogue direct entre Washington, Moscou et Kiev. La situation est d'autant plus complexe que la Russie est décrite comme "inflexible après onze ans d'échecs des négociations de paix", et que le Kremlin présente l'Europe comme "responsable de l'échec des négociations de paix entre Moscou et Washington", compliquant davantage toute résolution concertée.












