Il évoque notamment un risque d'"effacement civilisationnel" de l'Europe lié aux "migrations de masse" et fait référence au soutien américain aux "partis patriotiques européens".
Cette rhétorique a suscité des réactions particulièrement vives.
Le président du Conseil européen, António Costa, a déclaré que les alliés "ne menacent pas d'interférer dans la vie démocratique ou les choix politiques intérieurs de leurs alliés".
Il a ajouté que ces propos n'étaient plus des éclats isolés mais constituaient désormais "la doctrine des États-Unis".
Cette nouvelle posture américaine, qui s'éloigne du multilatéralisme et de l'ordre international fondé sur des règles, a sidéré les Européens et les a mis au défi de repenser leur propre autonomie stratégique. De manière significative, le Kremlin a estimé que cette nouvelle stratégie était "conforme" à la vision de la Russie, soulignant l'alignement paradoxal des discours entre Washington et Moscou contre l'ordre libéral traditionnel.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a sèchement répliqué à Washington : "Nous ne pensons pas que quiconque doive nous donner des conseils à ce sujet".












