Cette éventualité, longtemps considérée comme une ligne rouge, marque un tournant majeur dans l'approche diplomatique du conflit.

Selon plusieurs sources, les États-Unis demandent à l'Ukraine d'envisager d'importantes concessions, incluant potentiellement le territoire de Donetsk et la centrale nucléaire de Zaporijia.

Une proposition en ce sens aurait été soumise au président américain Donald Trump, formalisant pour la première fois cette option difficile. La présidence ukrainienne a elle-même évoqué une mesure consistant en un recul des forces des deux côtés de la ligne de front pour créer une zone démilitarisée, un compromis qualifié d'« amer » pour l'opinion publique ukrainienne.

Le président Zelensky a déclaré que les États-Unis continuaient de demander ces concessions, soulignant la pression intense exercée sur son gouvernement. En Ukraine, cette idée est très mal perçue, et des sources indiquent que le président Zelensky n'aurait « pas le droit » de céder des territoires. Cette question délicate expose la tension fondamentale entre la recherche d'une paix rapide, voulue par l'administration Trump, et la défense de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Pour Moscou, cette discussion est une victoire en soi, car elle s'inscrit dans sa stratégie visant à obtenir par la négociation ce que l'armée russe peine à conquérir militairement, malgré ses affirmations de progression sur le front.