Un témoignage particulièrement émouvant a récemment marqué les esprits au Parlement européen, rappelant la réalité tragique du conflit.

Roman Oleksiv, un jeune Ukrainien de 11 ans, a été invité à partager son histoire.

Gravement blessé lors d'une frappe russe sur un hôpital, une attaque au cours de laquelle sa mère a perdu la vie, son récit a profondément ému l'audience. La charge émotionnelle de son témoignage était telle que son interprète n'a pu retenir ses larmes, un moment fort qui a mis en lumière la souffrance indicible des civils pris au piège de la violence. « C'est la dernière fois que j'ai vu ma mère », a-t-il raconté, des mots qui résonnent bien au-delà de l'enceinte parlementaire.

Cette tragédie personnelle fait écho à la situation de millions d'Ukrainiens.

Les attaques russes continues contre les infrastructures énergétiques ont des conséquences directes sur la vie quotidienne.

À Odessa et à Kiev, des centaines de milliers de personnes sont régulièrement privées d'électricité, confrontées au froid et à l'obscurité.

Ces conditions de vie précaires exacerbent la crise humanitaire, alors que la guerre entre bientôt dans sa quatrième année. La préoccupation de l'opinion publique, notamment en France, reste massive malgré la durée du conflit, signe que l'impact humanitaire de la guerre demeure une réalité tangible et une source d'inquiétude majeure.