Ces négociations, menées sous une forte pression de l'administration Trump, visent à trouver une issue au conflit qui dure depuis près de quatre ans. La capitale allemande a été le théâtre d'une diplomatie frénétique, avec des sessions de discussion s'étalant sur plusieurs jours, dont une de cinq heures. La délégation américaine, comprenant l'émissaire spécial Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, a présenté un plan de paix qui constitue la base des pourparlers. L'objectif de Washington est clair : obtenir un accord pour mettre fin à la guerre, une priorité pour le président américain qui se targue de ses talents de négociateur. Volodymyr Zelensky, de son côté, s'est félicité de "progrès" dans les discussions, tout en cherchant à défendre les intérêts de l'Ukraine face aux exigences américaines.

Il a ainsi soumis une version amendée du plan américain, élaborée avec ses alliés européens.

La présence de nombreux chefs d'État et de gouvernement européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, ainsi que des dirigeants de l'UE et de l'OTAN, souligne l'importance cruciale de ces rencontres. Cependant, l'atmosphère reste tendue, les Européens tentant d'influencer un règlement qu'ils craignent de voir négocié par-dessus leur tête entre Washington et Moscou.

La diplomatie vise autant à trouver un accord qu'à éviter d'être tenu pour responsable d'un éventuel échec.