Le président Volodymyr Zelensky a indiqué au cours du week-end qu'il était prêt à un "compromis" et à ne pas exiger l'adhésion à l'OTAN, une ligne rouge pour Moscou mais aussi pour l'administration Trump.

En échange, Kiev réclame un accord de défense collective ad hoc.

"Les garanties de sécurité bilatérales entre l'Ukraine et les États-Unis (...) et les garanties de sécurité de nos collègues européens (...) nous offrent une opportunité d'empêcher une nouvelle flambée d'agression russe", a-t-il déclaré. Cette approche semble trouver un écho favorable auprès d'une partie de la population ukrainienne, puisque selon un sondage, les trois quarts des Ukrainiens seraient favorables à une paix basée sur un gel de la ligne de front et l'obtention de garanties de sécurité. Cette option permettrait à l'Ukraine de sécuriser son avenir sans franchir l'étape de l'adhésion formelle à l'Alliance atlantique, tout en offrant une porte de sortie diplomatique à toutes les parties.

Si la Russie venait à rejeter ces efforts de paix, Zelensky a prévenu que Kiev demanderait alors aux États-Unis des armes à longue portée.