Alors que les négociations sont principalement menées par Washington, les Européens ont avancé leur propre proposition pour assurer la pérennité d'un éventuel accord de paix.

Cependant, l'unité européenne est mise à rude épreuve.

L'administration Trump est accusée de chercher à affaiblir et diviser le continent en contournant Bruxelles pour traiter directement avec certaines capitales jugées plus amicales.

Un haut fonctionnaire de l'UE a déclaré : "Ils veulent nous affaiblir".

Cette stratégie américaine aurait conduit l'Italie, la Bulgarie, Malte et la Tchéquie à rejoindre le camp des pays dissidents sur certains dossiers.

Le leader du Parti populaire européen, Manfred Weber, a livré une évaluation frappante de la situation, déclarant que "les États-Unis ne sont manifestement plus le leader du monde libre".

La frustration est également palpable en Pologne, un allié de premier plan de l'Ukraine, qui se sent mise à l'écart des discussions clés à Londres et Genève. Cette situation expose les difficultés de l'Europe à parler d'une seule voix et à affirmer son autonomie stratégique face à un allié américain jugé imprévisible et à une Russie agressive.