Le projet, soutenu par la Commission européenne et les principales capitales, consiste à utiliser les profits générés par les 185 milliards d'euros d'actifs russes détenus par le dépositaire Euroclear, basé à Bruxelles.

Cependant, la Belgique, où se trouve la majorité de ces fonds, s'y oppose, invoquant la nécessité de protéger ses contribuables au cas où l'argent devrait être remboursé. Mais au-delà de la position belge, il est clair que "le problème de l'UE n'est pas vraiment la Belgique, c'est Trump".

L'administration américaine mènerait une campagne d'influence auprès de certaines capitales européennes pour qu'elles rejettent le plan.

En conséquence, l'Italie, Malte, la Bulgarie et la République tchèque ont rejoint le camp des opposants.

L'échec de ce plan serait une "catastrophe" pour la crédibilité de l'UE et un "signal désastreux" envoyé à l'Ukraine, qui a désespérément besoin de ces fonds d'ici avril pour éviter des coupes dans les dépenses publiques. La Première ministre lettone, Evika Siliņa, a averti la Belgique, déclarant : "Je ne leur souhaite pas de devenir la deuxième Hongrie".