Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a tenu des propos particulièrement forts, déclarant : "Nous sommes la prochaine cible de la Russie".

Il a exhorté les alliés à se préparer à une guerre qui pourrait être "de l'ampleur de celles qu'ont connues nos grands-parents et nos arrière-grands-parents". Cet appel à une préparation accrue a été relayé lors d'un sommet à Helsinki, où les dirigeants de huit pays du nord et de l'est de l'Europe ont affirmé que la défense du flanc oriental devait être une priorité "immédiate". Ils ont insisté sur le renforcement des capacités de combat terrestre, de la défense anti-drones et de la protection des frontières. De son côté, Vladimir Poutine a balayé ces inquiétudes lors d'une réunion avec des responsables de la défense russe. Il a affirmé que la Russie n'avait aucune raison ou intérêt, que ce soit géopolitique, économique ou militaire, à combattre les pays de l'OTAN, qualifiant les avertissements occidentaux de tentative de tromper leurs propres populations pour justifier les dépenses en faveur de l'Ukraine.