Il a été salué par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a déclaré qu'il s'agit d'un "soutien important qui renforce véritablement notre résilience".

Le financement couvrira environ les deux tiers des besoins financiers de l'Ukraine, estimés à 72 milliards d'euros pour la seule année prochaine par le FMI. L'accord illustre cependant les fissures au sein du bloc, puisque 24 des 27 États membres y contribuent, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie ayant choisi de s'abstenir.

Cette décision a été présentée par les dirigeants européens comme un "message clair à Poutine" sur la détermination de l'Europe à soutenir l'Ukraine sur le long terme.

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a résumé l'enjeu de manière frappante : "Soit l'argent aujourd'hui, soit le sang demain.

Et je ne parle pas seulement de l'Ukraine. Je parle de l'Europe."