Le président Zelensky avait exhorté les dirigeants européens à prendre une décision avant la fin de l'année, la jugeant essentielle. Cependant, plusieurs pays, menés par la Belgique, se sont opposés au projet, craignant les risques juridiques, la déstabilisation financière et les représailles de Moscou. Le Premier ministre belge, Bart De Wever, a refusé de mettre les contribuables de son pays en danger en cas de futures actions en justice. Ces craintes ont été alimentées par les menaces directes de Vladimir Poutine, qui a prévenu que toute saisie des avoirs russes aurait de "lourdes conséquences". L'incapacité à s'accorder sur cette mesure, qui aurait fait payer la Russie pour la guerre, a été perçue comme une victoire pour Poutine et une démonstration des limites de l'audace européenne.