Cette réorientation stratégique est alimentée par la perception que la Russie de Poutine représente un danger durable pour la sécurité européenne et que l'Europe doit être capable d'assurer sa propre défense. La déclaration du Premier ministre polonais Donald Tusk, "Soit l'argent aujourd'hui, soit le sang demain", résume l'urgence ressentie dans ces capitales, qui craignent d'être les prochaines cibles de la Russie si l'Ukraine venait à tomber.