Elle explore l’intellect, les envies et les peurs des femmes de cette époque-là".

Anamaria Vartolomei ajoute que la série dépeint une sexualité féminine "beaucoup plus épanouie et plus audacieuse que ce qu’on peut parfois entendre dans les discours d’aujourd’hui".

Cependant, cette approche a divisé la critique.

Si la qualité visuelle et l'intensité des performances sont largement saluées, plusieurs analyses regrettent que le récit se perde parfois dans une surabondance de scènes charnelles explicites, au détriment de la profondeur psychologique des personnages.

Un article note que "le désir prend parfois le pas sur le sens", rendant difficile l'attachement émotionnel à l'héroïne.

La structure narrative, jugée par certains comme abrupte et fragmentée, empêcherait de saisir pleinement le cheminement intérieur de Merteuil, la transformant en une "figure fascinante, mais floue". Malgré ces réserves, la série est reconnue comme une proposition audacieuse et rare dans le paysage audiovisuel français, qui prend le risque de réinterpréter un monument de la littérature avec un point de vue contemporain sur l'émancipation féminine.