La série se distingue par son casting prestigieux, réunissant Anamaria Vartolomei dans le rôle-titre, Vincent Lacoste en Valmont et Diane Kruger.
Le projet, réalisé par Jessica Palud, adopte un point de vue résolument moderne, qualifié par sa réalisatrice de "MeToo du XVIIIe siècle". L'intrigue imagine le parcours d'une jeune orpheline sans fortune, Isabelle, qui, trahie par Valmont, jure de se venger et d'utiliser le désir comme une arme pour conquérir sa liberté.
La réception critique est cependant mitigée. Si la qualité de la production, la direction artistique somptueuse et les performances des acteurs sont largement saluées, plusieurs critiques pointent des faiblesses narratives. Certains articles estiment que la série, en voulant être trop explicite et en multipliant les scènes érotiques, perd la subtilité psychologique et la tension sous-jacente qui faisaient la force du roman. Une critique récurrente est que "le désir noie la narration", transformant la complexité du personnage en une succession de scènes charnelles qui peinent à construire une véritable profondeur émotionnelle. La série est ainsi perçue comme une relecture visuellement magnifique mais qui peine à capturer l'esprit cruel et intellectuel de l'œuvre originale.











