Cependant, l'événement a été rapidement entaché par une polémique conduisant à la destitution de deux candidates régionales.

Le couronnement d'Hinaupoko Devèze a conclu une compétition serrée, marquée par une égalité quasi parfaite avec sa première dauphine, Juliette Collet (Miss Nouvelle-Calédonie), départagée par le vote du public.

Les détails des votes ont révélé que la gagnante n'était pas la favorite du jury.

La soirée, suivie par 6,67 millions de téléspectateurs, a confirmé le statut de l'élection comme un événement télévisuel majeur.

Toutefois, une controverse a éclaté quelques heures après le sacre.

Une vidéo privée, largement diffusée sur les réseaux sociaux, a montré Miss Provence, Julie Zitouni, et Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, tenant des propos désobligeants envers les finalistes. On y entend Julie Zitouni qualifier les membres du top 12 de "grosses p*tes".

Face au tollé, cette dernière a présenté des excuses publiques, expliquant que ses propos étaient "maladroits" et que dans son langage familier, le terme signifiait "les chanceuses". Cette justification n'a pas convaincu, et la réaction des organisateurs a été rapide et sévère.

Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, a jugé l'incident "affligeant", menant à la destitution des deux Miss de leurs titres régionaux, une décision qualifiée de "lourde de conséquences". L'ancienne directrice Sylvie Tellier a également réagi, suggérant que les candidates "ont de la chance que je ne sois plus là".