Cette vision romancée, bien que critiquée localement, répond à une stratégie économique et touristique bien réelle pour la capitale française.

L'article principal sur ce sujet analyse en profondeur la manière dont des productions à gros budget dépeignent Paris.

Elles se concentrent sur les aspects les plus prestigieux : l'industrie du luxe, les grandes avenues illuminées, les bâtiments haussmanniens, et une vie bourgeoise dans les quartiers cossus.

Des séries comme "Emily in Paris", "Lupin", "Dix pour cent" ou "Cat's Eyes" présentent une capitale aux rues propres, sans circulation, avec des appartements spacieux et des serveurs polis, une vision qui prête à sourire aux Parisiens.

Cependant, cette représentation n'est pas innocente.

Elle s'inscrit dans une politique d'attractivité menée par la métropole, qui offre des crédits d'impôt et des facilités de tournage pour attirer ces productions. L'objectif est de promouvoir une image rayonnante de la ville pour une clientèle touristique internationale.

Un rapport du CNC indique que 80% des spectateurs étrangers souhaitent visiter les lieux vus dans ces fictions.

Ironiquement, une étude de l'université d'Utrecht a révélé que la réception la plus négative de ces séries venait des Parisiens eux-mêmes. En parallèle, des productions plus intimistes et réalistes comme "Drôle" ou "The Eddy" proposent un visage plus authentique de la ville, trouvant également leur public à l'international.