Cette décision affecte des centaines de millions d'utilisateurs et soulève des questions majeures en matière de sécurité, de renouvellement de parc informatique et d'impact environnemental. L'arrêt des mises à jour de sécurité pour Windows 10, qui équipe encore près de la moitié des PC en Europe, crée une situation critique. Sans correctifs, ces machines deviennent des cibles de choix pour les cyberattaques, ce qui a provoqué une vague de "panique" chez les utilisateurs et un afflux de demandes chez les réparateurs informatiques. Les options sont limitées : migrer vers Windows 11, ce qui est impossible pour de nombreux PC achetés avant 2018 en raison de prérequis matériels stricts ; acheter un nouvel ordinateur, ce qui engendre des coûts importants et un désastre écologique potentiel avec 400 millions de PC potentiellement obsolètes dans le monde ; ou opter pour une solution alternative comme Linux. Conscient de l'ampleur du problème, Microsoft propose un programme de mises à jour de sécurité étendues (ESU). De manière exceptionnelle, et probablement sous la pression du Digital Markets Act (DMA) européen, cette extension sera gratuite pendant un an pour les utilisateurs européens, alors qu'elle est payante ailleurs.
Cette transition forcée met en lumière la dépendance massive des particuliers comme des entreprises à l'écosystème Microsoft et les défis posés par l'obsolescence logicielle programmée.












