Cette décision marque un tournant stratégique majeur, poussant les utilisateurs vers une expérience unifiée sur le web et les applications mobiles.
Cette suppression s'inscrit dans une volonté de "rationaliser l'expérience utilisateur" et de simplifier l'écosystème de la messagerie.
La maintenance d'applications distinctes pour deux systèmes d'exploitation représentait un coût technique et financier important pour Meta. En concentrant ses efforts sur les versions web (Messenger.com et Facebook.com) et mobiles, l'entreprise peut déployer les mises à jour de fonctionnalités et de sécurité plus rapidement et de manière uniforme pour tous les utilisateurs. Cette stratégie permet également à Meta de s'affranchir des contraintes et des commissions des magasins d'applications d'Apple et de Microsoft, lui donnant un contrôle total sur le déploiement de ses services. Pour les utilisateurs, la transition est forcée : les applications actuelles cesseront de fonctionner et il est déjà impossible d'en télécharger de nouvelles. Meta les encourage à sauvegarder leur historique de conversation via la fonction "secure storage" avant la date butoir.
Ce mouvement reflète une tendance plus large de l'industrie vers les Progressive Web Apps (PWA), qui offrent une expérience proche du natif directement depuis le navigateur, tout en étant plus simples à maintenir pour les éditeurs.












