Cette initiative, visant à concurrencer des services comme Molotov, a immédiatement provoqué la colère des grands groupes audiovisuels français, notamment TF1 et France Télévisions.

Avec Free TV, Xavier Niel entend simplifier l'accès aux programmes télévisés dans un paysage jugé saturé d'abonnements et de plateformes.

Le service propose une offre mêlant chaînes gratuites (plus de 170) et payantes, accessible sans engagement via une application mobile, un site web et des appareils compatibles. L'objectif est clair : s'imposer sur le marché de la télévision en streaming en proposant une alternative gratuite et ouverte.

Cependant, ce lancement s'est heurté à une opposition frontale des principaux diffuseurs.

France Télévisions et TF1 ont rapidement accusé Free de diffuser leurs contenus sans concertation ni autorisation, qualifiant la démarche de « méthode brutale et unilatérale ».

Cette controverse met en lumière les tensions persistantes entre les créateurs de contenu et les distributeurs dans l'écosystème numérique français.

La réaction des chaînes pourrait entraîner des poursuites judiciaires et remettre en question la viabilité du modèle proposé par Free, qui repose sur la reprise de leurs flux.