Ce lancement est présenté comme une étape majeure vers l'intégration de la robotique avancée dans les foyers, bien que la technologie sous-jacente révèle une réalité plus complexe. Le robot NEO, mesurant 1,65 mètre et pesant 29 kg, est capable de réaliser diverses corvées comme plier le linge, ranger des objets, arroser les plantes ou encore lancer une machine à laver. Proposé à la vente pour 20 000 dollars ou via un abonnement mensuel de 499 dollars, il ambitionne de transformer le quotidien des ménages.

Cependant, plusieurs articles soulignent une nuance de taille : les premiers exemplaires ne sont pas autonomes.

En réalité, ils sont téléguidés par des opérateurs humains qui, via un casque de réalité virtuelle, voient à travers les yeux du robot et le pilotent à distance. Cette approche, qualifiée d'« illusion » par certains, soulève des questions importantes en matière de confidentialité, car elle implique que des inconnus observent l'intérieur du domicile des clients.

Cette dépendance à l'intervention humaine contraste avec l'image d'un domestique entièrement autonome et alimente le débat sur la maturité réelle de cette technologie. Les réactions sur les réseaux sociaux sont partagées, oscillant entre l'enthousiasme pour un futur de science-fiction et la méfiance face à une technologie perçue comme intrusive.

NEO est ainsi au cœur d'une controverse : est-il une véritable avancée vers l'autonomie robotique ou une solution temporaire qui masque les défis technologiques restants ?