Les retours décrivent une expérience "bluffante", où l'intelligence artificielle parvient à naviguer dans des conditions de circulation complexes, loin des larges avenues californiennes.
Cette avancée est corroborée par des exploits aux États-Unis, où un propriétaire a affirmé avoir parcouru près de 2 000 kilomètres sans aucune intervention manuelle, démontrant la maturité croissante du système.
Cependant, cette progression technique s'accompagne de controverses.
Elon Musk a récemment déclaré que les conducteurs pouvaient envoyer des textos au volant lorsque le FSD est activé, une affirmation qui promeut un comportement illégal dans la plupart des juridictions et qui a suscité de vives critiques. Cette communication met en lumière le décalage entre les capacités techniques du système et le cadre légal et sécuritaire qui l'entoure.
La technologie reste officiellement une assistance de niveau 2, où le conducteur doit rester attentif et est légalement responsable, un point que la désignation "Full Self-Driving" tend à occulter.
L'arrivée du FSD en Europe représente donc un défi majeur, non seulement technique pour s'adapter à la complexité des infrastructures, mais aussi réglementaire et culturel.











