Après 35 ans d'existence, la société passe sous le contrôle intégral de son principal sous-traitant, le groupe chinois Shenzhen PICEA Robotics, marquant la fin d'une ère pour l'un des noms les plus emblématiques de la robotique domestique. Cette faillite intervient dans un contexte de concurrence intense, principalement de la part de fabricants chinois qui ont su proposer des produits innovants à des prix plus compétitifs. Le PDG d'iRobot, Gary Cohen, a lui-même reconnu les erreurs stratégiques de l'entreprise dans une interview, citant "des retards technologiques, de l'arrogance et des prix déconnectés" comme les principales raisons de cet échec.

Il a déclaré sans détour : "On s'est plantés."

Ce rachat soulève des interrogations pour les millions de possesseurs de Roomba à travers le monde, notamment concernant la continuité du service, le support client et la confidentialité des données, puisque celles-ci pourraient être gérées depuis la Chine. Le dirigeant a toutefois cherché à rassurer les utilisateurs en affirmant que les appareils existants continueraient de fonctionner normalement.