Ce verdict a été rendu dans un contexte exceptionnel : un procès "sans preuve, ni aveu, ni corps".

La justice s'est appuyée sur un "faisceau d'indices" pour établir son intime conviction.

Avant que la cour ne se retire, Cédric Jubillar a une dernière fois clamé son innocence, déclarant simplement : "je n'ai absolument rien fait à Delphine".

Ses avocats, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel.

La mère de l'accusé, Nadine Fabre, avait jugé que son fils "n’avouera jamais les faits", et un avocat pénaliste a estimé que son témoignage l'avait "fortement desservi".

Les motivations précises qui ont convaincu les jurés seront rendues publiques dans les prochains jours.

Ce verdict implacable montre que, malgré les incertitudes du dossier, la main de la cour n'a pas tremblé.