Dahbia Benkired, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, a demandé "pardon" dès l'ouverture des débats, déclarant : "C'est horrible ce que j'ai fait".

Les observateurs ont noté "aucune émotion sur le visage de l'accusée" lors de cette première journée, marquée par un rappel insoutenable des faits et le récit glaçant des enquêteurs.

Son parcours de vie, décrit comme "flou et chaotique" entre drogue et prostitution, a également été évoqué.

L'affaire a une forte dimension politique, l'accusée étant une ressortissante algérienne sous le coup d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) au moment des faits.

Cette situation a relancé le débat sur les défaillances de l'État et a été instrumentalisée par l'extrême droite. Pour certains, il s'agit d'un "double procès", celui de la meurtrière et celui de "l'impuissance de l'État".