Cependant, la décision de suspendre la réforme des retraites pour s'assurer du non-vote du Parti Socialiste a des répercussions importantes. L'une des conséquences directes est l'absence de revalorisation des pensions complémentaires du privé (Agirc-Arrco) au 1er novembre, faute d'accord entre le patronat et les syndicats dans ce nouveau contexte. Le coût de cette suspension est estimé à plusieurs milliards d'euros pour les finances publiques.
Les oppositions ont vivement réagi : le RN a fustigé "la piteuse coalition des partis du système" et a critiqué les députés LR n'ayant pas voté la censure, maintenant son objectif d'une dissolution.
LFI, de son côté, tente une "prise de judo politique" pour reprendre la main à gauche.
Le Premier ministre doit désormais préparer la bataille du budget dans une Assemblée fracturée, où chaque vote sera crucial.












