Des millions d'Américains ont manifesté sous le slogan "No Kings" pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme une dérive autoritaire du président.
À travers les États-Unis, de New York à San Francisco, plus de 2 700 rassemblements ont été organisés pour protester contre les politiques de Donald Trump, qualifiées d'autoritaires par les manifestants. Ce mouvement, baptisé « No Kings », vise à s'opposer à ce que les organisateurs décrivent comme « la prise de pouvoir autoritaire » du président.
En parallèle de cette contestation interne, la politique étrangère de Donald Trump a connu un tournant significatif.
Lors de sa rencontre à la Maison Blanche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce dernier est reparti les mains vides. Donald Trump a refusé de livrer les missiles Tomahawk demandés par Kiev et a pressé son homologue de négocier un cessez-le-feu avec la Russie sur la base de la ligne de front actuelle. Cette position est perçue comme un abandon de l'allié ukrainien et une victoire diplomatique pour Vladimir Poutine.
Volodymyr Zelensky a confié son « amertume » aux dirigeants européens, rapportant que le président américain était de « mauvaise humeur » et semblait convaincu que l'Ukraine avait perdu la guerre.
Ce changement de cap s'inscrit dans un contexte de rapprochement affiché entre Trump et Poutine, qui doivent se rencontrer prochainement à Budapest.









