Pour Israël, ce retard constitue une violation du cessez-le-feu.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé qu'Israël ne ferait « pas de compromis » et conditionne la réouverture du poste-frontière de Rafah à la restitution de tous les corps. De son côté, le Hamas assure respecter ses engagements mais souligne que « la question des corps est complexe et nécessite du temps », certains étant ensevelis sous les décombres ou dans des tunnels détruits.

Parallèlement, la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est catastrophique.

Tom Fletcher, le chef des opérations humanitaires de l'ONU, a qualifié l'acheminement de l'aide d'« énorme tâche » après avoir constaté l'ampleur des destructions. La Défense civile de Gaza a fait état de neuf morts dans des tirs israéliens vendredi, l'armée israélienne affirmant avoir tiré sur un véhicule « suspect » qui franchissait la ligne de déploiement convenue.