Cependant, les expertises psychiatriques menées jusqu'à présent ont conclu qu'elle ne souffrait pas d'une abolition de son discernement, ce qui la rend pénalement responsable de ses actes. Le psychiatre Daniel Zagury a rappelé qu'« il ne suffit pas qu'elle ait des troubles » pour être jugée irresponsable.
L'affaire, qui avait profondément choqué l'opinion publique, comporte de nombreuses zones d'ombre, notamment sur le mobile du crime, oscillant entre un possible « sacrifice humain » et des motivations financières.
Le fait que Dahbia Benkired se trouvait sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) au moment des faits a également ajouté une dimension politique au drame, certains y voyant le symbole d'une « immigration de masse incontrôlée ». Face à l'horreur des actes reprochés, une pétition lancée par l'Institut pour la Justice a recueilli des dizaines de milliers de signatures pour réclamer que l'accusée soit condamnée à la perpétuité incompressible, la peine la plus lourde du droit français.









