L'opération, évaluée à 4 milliards d'euros, marque un tournant stratégique majeur pour Kering qui cherche à se recentrer sur ses activités principales. Cette transaction, si elle se confirme, verrait Kering se séparer de ses activités de beauté et de parfums. Pour le groupe dirigé par Luca De Meo, cette vente s'inscrit dans une stratégie de recentrage sur ses marques de luxe fondamentales, notamment dans la mode et la maroquinerie, qui constituent le cœur de son empire. En se délestant de sa division beauté, Kering pourrait ainsi libérer des capitaux importants pour investir dans le développement de ses marques phares ou pour de nouvelles acquisitions stratégiques dans son secteur de prédilection. Pour L'Oréal, leader mondial des cosmétiques, cette acquisition représenterait une opportunité significative de renforcer son portefeuille de marques de luxe. L'intégration de la division beauté de Kering permettrait à L'Oréal d'élargir son offre et de consolider sa position dominante sur le marché très concurrentiel de la beauté haut de gamme.

L'opération est perçue comme une démarche logique pour les deux géants français, chacun cherchant à optimiser son positionnement stratégique dans un paysage économique en constante évolution.