Sa carrière politique a été marquée par des avancées significatives pour la condition féminine en France.

Avocate de formation, Monique Pelletier est entrée au gouvernement sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, où elle a occupé plusieurs postes entre 1978 et 1981, notamment celui de ministre déléguée à la Condition féminine. Son action a été déterminante dans la pérennisation de la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), qu'elle a fait reconduire. Son combat le plus emblématique reste la loi de 1980 qui a fait du viol un crime, et non plus un simple délit, une avancée majeure dans la reconnaissance des violences sexuelles.

Elle s'est également levée contre le harcèlement sexuel.

Son engagement féministe a été une constante tout au long de sa vie. Après son passage au gouvernement, elle a continué à œuvrer dans la sphère publique, siégeant notamment au Conseil constitutionnel de 2000 à 2004, sur nomination de Jacques Chirac. Sa disparition a été saluée par de nombreuses personnalités qui ont rappelé son rôle de pionnière et son héritage dans la lutte pour l'égalité entre les femmes et les hommes.