Ce mouvement d'une ampleur notable dénonce ce que les participants perçoivent comme une dérive autoritaire du président Donald Trump, notamment sur sa politique migratoire et sa rhétorique.
Les rassemblements, décrits comme massifs et joyeux, se sont tenus dans des centaines de villes, de New York à Los Angeles. Le mot d'ordre "No Kings" ("pas de rois") vise directement le style de gouvernance de Donald Trump, jugé autocratique par les organisateurs.
L'un des principaux griefs exprimés concernait la politique migratoire de l'administration, qualifiée d'"expulsion à rythme industriel", avec des arrestations qualifiées d'arbitraires. La réponse du président Trump n'a pas tardé : il a publié sur son réseau social une vidéo générée par intelligence artificielle le montrant jetant des excréments sur les manifestants depuis un avion de chasse.
Parallèlement, la politique étrangère du président a également fait l'actualité. Il a annoncé la suspension de l'aide financière américaine à la Colombie, accusant son homologue Gustavo Petro de laxisme dans la lutte contre le narcotrafic.
Cette décision s'inscrit dans un contexte d'opérations militaires américaines controversées dans les Caraïbes, que Bogota accuse d'avoir violé sa souveraineté.
Sur le front ukrainien, la relation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky s'est tendue.
Le président ukrainien a publiquement appelé son homologue à être "plus ferme avec Vladimir Poutine", suite à des informations selon lesquelles les deux dirigeants auraient discuté de possibles cessions territoriales pour mettre fin à la guerre.












