Les deux parties s'accusent mutuellement d'avoir violé le cessez-le-feu, faisant craindre une reprise des hostilités à grande échelle. Selon les informations fournies, l'armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes aériennes et des tirs d'artillerie sur des dizaines de cibles du Hamas dans la zone de Rafah, dans le sud de l'enclave. Tsahal a justifié cette action en affirmant que ses forces, qui opéraient pour détruire des infrastructures terroristes conformément à l'accord, avaient été la cible de tirs de missiles antichars et d'armes à feu de la part de combattants du Hamas. Ces affrontements auraient entraîné la mort de 45 Palestiniens, selon la défense civile de Gaza, et de deux soldats israéliens.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a qualifié l'incident de "violation flagrante du cessez-le-feu".

De son côté, la branche armée du Hamas a nié toute implication dans des affrontements et a réaffirmé son engagement à respecter la trêve, accusant Israël de poursuivre ses violations. Cette escalade de violence met en péril non seulement la trêve mais aussi la situation humanitaire déjà catastrophique. Israël conditionne la réouverture du passage de Rafah, vital pour l'aide humanitaire, à la restitution de toutes les dépouilles des otages décédés. Par ailleurs, Israël a annoncé avoir identifié les corps de deux otages, Ronen Engel et Sonthaya Oakkharasri, restitués la veille par le Hamas dans le cadre de l'accord.