Le président Zelensky a exhorté son homologue américain Donald Trump à adopter une ligne plus dure envers Vladimir Poutine.

Sur le terrain, les forces russes continuent de cibler les infrastructures critiques ukrainiennes. Un bombardement récent dans l'oblast de Tchernihiv a privé des dizaines de milliers de foyers d'électricité, illustrant la stratégie russe visant à fragiliser le pays à l'approche de l'hiver. Des frappes ont également causé la mort de deux personnes dans l'oblast de Donetsk. En réponse, l'Ukraine aurait mené des attaques de drones contre une usine de gaz en Russie.

Le front diplomatique est particulièrement actif et tendu.

Une rencontre qualifiée de "rude" entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky a mis en lumière des divergences.

Suite à cet entretien, le président ukrainien a publiquement demandé à son homologue américain de se montrer "plus ferme avec Vladimir Poutine qu'il ne l'a été avec le Hamas".

Cette déclaration intervient alors que des informations font état de discussions entre Washington et Moscou sur de possibles échanges de territoires pour mettre fin au conflit. Vladimir Poutine aurait exigé le contrôle total de la région de Donetsk, une condition qui placerait Kiev dans une "position intenable". L'ancien ambassadeur de France à Moscou, Pierre Lévy, a commenté la situation en déclarant que "Vladimir Poutine doit se réjouir du spectacle de la crise politique en France", suggérant que les divisions internes en Occident profitent à la Russie.