Malgré les assurances du président américain Donald Trump, la situation sur le terrain reste explosive, menaçant une victoire diplomatique majeure pour Washington.
Dimanche, après neuf jours de trêve, l'armée israélienne a mené une série de frappes aériennes sur la bande de Gaza, affirmant répondre à des attaques du Hamas contre ses soldats.
La Défense civile palestinienne a rapporté un bilan d'au moins 45 morts.
En réaction, Israël a suspendu l'entrée de l'aide humanitaire "jusqu'à nouvel ordre".
De son côté, le Hamas a réaffirmé sa "volonté" de respecter l'accord et a nié avoir connaissance d'incidents à Rafah.
Face à cette escalade, le président Trump a assuré que le cessez-le-feu tenait toujours, attribuant les violations à des "rebelles au sein du mouvement" plutôt qu'à sa direction. Pour tenter de sauver l'accord, l'administration américaine a dépêché en urgence des émissaires en Israël, dont Jared Kushner, et le vice-président J.
D. Vance est attendu mardi.
La situation humanitaire demeure critique, conditionnée à la réouverture du poste-frontière de Rafah, que l'État hébreu lie à la restitution de tous les corps des otages.
Le Hamas a annoncé avoir retrouvé un treizième corps et s'est engagé à le remettre à la Croix-Rouge, que l'armée israélienne a confirmée être "en route" pour le récupérer.











