Ses soutiens, dont son ami Didier Barbelivien qui le juge «incapable de faire ce dont on l'accuse», dénoncent un «acharnement» judiciaire et un «jour funeste pour la France».

Des rassemblements ont eu lieu, qualifiant la décision de «coup d'État juridique». À l'inverse, la gauche, par la voix d'Olivier Faure (PS), a rappelé la «gravité» des faits et critiqué la réception de M. Sarkozy par Emmanuel Macron à l'Élysée, y voyant «une pression sur la justice». Le président Macron a jugé «légitime» le débat sur l'exécution provisoire tout en appelant à la «sérénité».

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé son intention de rendre visite à son «mentor» en prison pour s'assurer de ses conditions de sécurité, une démarche qui a choqué les magistrats. Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, a estimé que cette visite pourrait porter «atteinte à l'indépendance des magistrats». Cet événement historique soulève des questions profondes sur l'égalité devant la loi et la séparation des pouvoirs.