Ce phénomène météorologique rare et destructeur a causé des dégâts matériels considérables et soulève des questions sur la prévisibilité de tels événements. La tornade, avec des vents estimés entre 180 et 220 km/h, a parcouru un couloir de six kilomètres, arrachant des toitures, couchant des arbres et provoquant l'effondrement de trois grues de chantier à Ermont. C'est la chute de l'une d'elles qui a coûté la vie à un jeune travailleur.

Le bilan fait également état de neuf blessés, dont quatre en urgence absolue.

Les images aériennes témoignent de l'ampleur des destructions, laissant les habitants sous le choc.

«J’ai cru que c’était la fin», a confié un témoin.

Le trafic ferroviaire sur une partie du RER C et de la ligne H a été interrompu et des centaines de foyers ont été privés d'électricité.

Ce phénomène, bien que relativement courant en France avec 20 à 30 épisodes par an, est rarement meurtrier.

Sa soudaineté et sa violence ont surpris, car aucune alerte spécifique n'avait été émise.

Les experts expliquent qu'une tornade se forme lors d'un temps orageux par la rencontre d'air chaud au sol et d'air froid en altitude, créant un tourbillon.

La question de la sécurisation des grues, conçues pour résister à des vents jusqu'à 180 km/h, est également posée face à la puissance de telles rafales.